Commerce extérieur Un milliard d’euros de céréales en moins vendues depuis janvier 2012

Au cours des six derniers mois, la diminution des ventes de céréales pèse sur l'excédent commercial. (© Agreste)

Selon la dernière étude Agreste du ministère de l’Agriculture, l’excédent des échanges agroalimentaires français atteint 842 millions d’euros en juillet 2012, en baisse de 22 millions d’euros par rapport à juillet 2011.

L’excédent des échanges en produits agricoles bruts s’élève à 101 millions d’euros en juillet 2012, en baisse de 223 millions par rapport à juillet 2011.

L’excédent avec l’UE se réduit de 82 millions, tandis que le déficit avec les pays tiers se creuse de 141 millions d’euros.

Les exportations de produits bruts (947 millions d’euros) diminuent de 133 millions d’euros ( - 12 %). La baisse des exportations s’explique par celles des céréales, tandis que les ventes des autres produits bruts restent stables.

Les ventes de blé tendre sont en recul de 109 millions d’euros ( - 38 %) : les quantités exportées diminuent aussi bien vers l’UE (Italie, Allemagne), que vers les pays tiers (Algérie, Cuba). Les exportations de maïs baissent de 31 millions d’euros : les quantités vendues sont en diminution vers l’UE (Pays-Bas, Allemagne, Italie, Espagne) et vers la Suisse.

Excédent stable sur six mois

Les exportations de sucre augmentent de 41 millions d’euros, grâce aux envois vers la Belgique, l’Allemagne, l’Italie et la Grèce. Par contre, les exportations d’huile de colza (Pays-Bas) sont en forte baisse. Les achats de graines de colza chutent de 48 millions d’euros.

Sur les sept premiers mois de l’année en cours, près d’un milliard d’euros de céréales en moins ont été exportées par rapport à la même période en 2011. Cette baisse résulte des moindres quantités disponibles en France suite à la mauvaise récolte de l’été 2011.

Tous produits confondus, l’excédent atteint 6 milliards d’euros sur les 7 premiers mois de l’année. Il diminue de 88 millions d’euros par rapport à la même période en 2011. La forte baisse de l’excédent des produits bruts de 1,3 milliard d’euros est en grande partie compensée par la progression de l’excédent en produits transformés.